Logistique cherche Talents désespérément !

Par Publié le : 8 novembre 2021Catégories : Lettre M2

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Les indicateurs du marché sont au beau fixe : un marché de niche devenu « mainstream », un actif alternatif hier devenu sécurisant et demandé par tous les investisseurs. Nous parlons ici d’actifs logistiques et « light industrial » (parcs d’activités), auxquels il faut ajouter la « log’ urbaine », un futur « must have ». Le marché est euphorique ne voyant aucun tassement de la demande, le taux de vacance est quasiment inexistant, promoteurs et investisseurs développent des opérations en blanc, la compression des taux s’accentue.

Sous l’angle RH, nous observons :

  • Un nombre d’acteurs en augmentation du fait de l’arrivée récente d’investisseurs et développeurs généralistes, mais aussi de contractants et de sociétés de conseil multidisciplinaires. Tous souhaitent staffer leurs équipes.
  • La recherche de « Talents », idéalement issus du secteur industriel, orientés développement foncier et commercial, asset-management à dominante financière ou montage d’opération, mais aussi project-management intégré en MOA, ou au sein de sociétés d’AMO, voire de conseil pouvant apporter aux investisseurs ou aux utlisateurs un accompagnement global et qualifié dès l’ébauche d’un projet.
  • Le transfert de professionnels de l’immobilier commercial sur des postes d’asset-management, issus de la valorisation de centres commerciaux ou de « retail-parks », pour les parcs d’activités notamment.
  • Sur l’ensemble des produits industriels, l’émergence de nouvelles compétences liées au foncier. Il s’agit désormais de travailler des terrains ou sites intégrés dans le tissu urbain – « brownfield », demandant un travail fin sous tous les aspects juridiques, administratifs, techniques, environnementaux et réglementaires. Les nouvelles règles (ESG / exigences environnementales / ZAN) changent les règles du jeu, accroissant les niveaux d’expertises recherchés, portant les opérateurs à redévelopper des sites existants, voire à densifier par la verticalisation des immeubles dans certains cas, quand les PLU le permettent.

En conclusion, dans un marché euphorique, mais devant répondre à de nouvelles exigences et réalités, nous constatons une demande de compétences immobilières accrues, mais aussi de « knowledge » sur les aspects ESG / Environnement. Ces critères deviennent une norme de marché pour des fonds demandeurs de labels. S’approprier ces nouveaux enjeux et trouver les Talents répondant à tous les critères, c’est un peu chercher la quadrature du cercle !

Caroline Schütz-Ferreira et Christophe Blas

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