Un marché de l’investissement au plus haut

Par Publié le : 9 octobre 2019Catégories : Lettre M2

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L’intérêt des investisseurs européens, canadiens, américains et asiatiques pour le marché français ne se dément pas cette année. Déjà présents au travers de leurs investissements dans l’hexagone, certains projettent la constitution d’une équipe locale. Les contacts en cours montrent que l’organisation verticale paneuropéenne est privilégiée : ligne « transaction » et ligne « asset et development management » (de plus en plus liés dans les stratégies value add), rattachées à un CEO assurant la coordination de l’ensemble des activités Europe depuis une base en rapport avec l’origine de l’investisseur.  Second modèle :  le centre de profit avec un « Country Head ». Le choix entre les deux organisations est lié à la culture de l’investisseur, la taille et la nature des actifs ciblés. Dans tous les cas il est devenu indispensable pour un professionnel de l’investissement immobilier, d’avoir une dimension internationale et de maîtriser parfaitement l’anglais.

Concernant notre activité de recrutement, citons notamment la recherche d’un « Acquisition Manager » pour un client européen. Les « soft skills » demandées sont le leadership assurant une reconnaissance du marché, la capacité à porter une réflexion pertinente, à échanger avec ses pairs, à multiplier ses contacts réseaux. « L’Acquisition Manager » doit être un « sourceur » et un « deal maker » vif et réactif, percevant rapidement la psychologie de son interlocuteur tout en intégrant ses contraintes, négociant en finesse dans un environnement feutré. Toutefois les professionnels « en N-1 », susceptibles de prétendre au poste n’ont pas toujours pu démontrer ce savoir-être, étant « en second rideau » derrière leur manager. A nous de détecter ce potentiel et d’identifier les talents de l’investissement, ceux des « deal makers de demain ».

Le « produit phare » cette année est incontestablement l’actif logistique, avec la recherche de développeurs chez des investisseurs-opérateurs (nombreux et de petite taille dans cette spécialité), des Asset Managers experts de cette classe d’actifs et des Project-Managers, d’un profil technique-construction.

Des asset-managers sont également recherchés pour le bureau. Sur cette classe d’actifs, le marché reste dynamique avec des « deals XXL » dans les fonds internationaux, plus classiques dans les SCPI dont les professionnels sont peu internationaux. La création de nouvelles SGP dans des structures intermédiaires, la montée en puissance de fonds résidentiels et ISR créent des opportunités pour une population plus classique et plus stable avec la recherche de directeurs généraux, responsables d’investissement, d’analystes et Asset-Managers et aussi de chefs de projets du fait de l’intégration fréquente de la maîtrise d’ouvrage.

Enfin, l’investissement en retail est en berne, devenu « alternatif ». Mais certains investisseurs font du contre-cycle sur des actifs de proximité dans les métropoles, voire dans des villes moyennes. Les généralistes se font accompagner d’experts du secteur, ce qui permet de maintenir des recrutements chez les conseils spécialisés et de mandater des ex-dirigeants installés à leur compte.

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