Logistique : un « Mercato » très actif.

Par Publié le : 17 février 2020Catégories : Lettre M2

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Avec le développement exponentiel du e-commerce, le marché immobilier de la logistique est en effervescence depuis trois ans. L’actif s’est sophistiqué, la Supply Chain a dû s’adapter aux nouveaux modes de consommation et d’acheminement des marchandises nécessitant une échelle de formats successifs, du producteur au consommateur en passant par la plateforme XXL, la messagerie, la logistique urbaine, l’entrepôt classique…Enfin le « verdissement » et l’accélération de l’obsolescence nécessitent décarbonations et flexibilité.

En premier lieu DVA a été sollicité pour des professionnels confirmés du développement avec un foncier spécifique et rare en zone urbaine mais aussi sur la dorsale, quand on cumule les critères d’implantation d’une plateforme.

Les profils techniques arrivent en seconde place : directeurs et chefs de projet sont très recherchés par toute la chaîne : investisseurs, promoteurs, contractants, sociétés d’Amo, d’ingénierie et de maîtrise d’œuvre, voire utilisateurs, afin de maîtriser l’amont et l’aval des opérations, en construction neuve, en rénovation et redéveloppement.

Les investisseurs ont recruté des profils d’asset-management, métier récent dans un secteur qui s’est financiarisé après les autres. Si les asset-managers de dix ans d’expérience et plus se trouvent, les moins de dix ans sont rares. De façon générale, il y a un « gap générationnel » dans l’immobilier logistique qui ne peut être comblé qu’avec des transferts d’autres secteurs de l’immobilier et de la construction. Ainsi a-t-on cherché dans le commerce, les bureaux de périphérie, le « clé en main » et les parcs d’activité… Ou encore dans d’autres métiers : de l’expertise immobilière ou la vente de locaux industriels, à l’asset-management spécialisé, voire même du secteur du BTP tel que les VRD destinés aux parcs d’activité, au management de projet, ce qui permet d’éviter l’envolée des salaires dans une population cœur de cible sursollicitée.

Si le secteur est proche de l’immobilier industriel rendant encore difficile son attractivité pour les professionnels du tertiaire, il est rémunérateur, offre des perspectives de carrière à forte progression ; il a toutes les raisons d’attirer les talents de la financiarisation et de la technique construction.

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