Mutations dans la promotion résidentielle et emploi des cadres en 2019

Par Publié le : 13 janvier 2020Catégories : Lettre M2

Partager cet article

Cette année encore, les promoteurs et les filiales mon­tage immobilier de groupe de construction ont étoffé leurs équipes. DVA Executive Search a enregistré une activité record en matière de recrutement dans la promotion, qua­siment au même niveau pour le résidentiel mais avec trois fois plus de missions en immobilier tertiaire et grandes opé­rations mixtes que l’année dernière.

Si la promotion résidentielle est étale d’une année sur l’autre dans nos recrutements, elle connaît de fortes évolu­tions : moins de postes commerciaux et de développement, un peu plus de directeurs de programmes, et surtout émer­gence de nouvelles fonctions.

Citons le directeur partenariats et réponses à appels à pro­jet (ayant pour missions l’assistance aux opérationnels dans le montage et le suivi des réponses aux appels à projets, la constitution d’équipes pluridisciplinaires, le développement et l’entretien de relations permanentes avec les opérateurs et conseils susceptibles d’être partenaires), le directeur grands projets s’inscrivant dans une démarche très envi­ronnementale (optimisation du bilan carbone, innovation sociale, recherche d’économie sociale et solidaire avec des espaces de vie commun et un esprit de « Co living », les pro­jets mixtes issus du Grand Paris et plus généralement de la métropolisation, en l’occurrence à dominante résidentielle, nécessitent des multi-compétences d’aménageur, d’archi­tecte et de sociologue.

Citons enfin le directeur de la stratégie et de l’innovation qui anime la réflexion sur l’avenir des marchés résidentiels dans une vision globale pour « réinventer les marchés du lo­gement de demain », effectuer les études marketing auprès des acquéreurs et investisseurs, animer des « think-tanks » avec la profession, le logement social, des réseaux d’in­fluence…

Incontestablement les orientations actuelles (comme les décarbonations, nouveaux matériaux, nouveaux usages) influent désormais sur les profils recherchés afin de « fa­briquer la ville de demain ». Il ne faudrait pas pour au­tant oublier les zones périurbaines et rurales qui doivent, elles-aussi, être réinventées, mais dans une logique globale d’aménagement du territoire.

Si l’urbanisation repensée est porteuse de développement économique et sans doute durable, elle présente quelques inconvénients rejetés par une grande partie de la popula­tion qui préfère vivre en habitat individuel et qu’il est im­prudent d’oublier. Les mouvements sociaux de 2018 en sont le témoignage et l’exemple de la Vendée démontre qu’il est possible de conjuguer développement économique harmo­nieux et faible densité urbaine.

Partager cet article